Access through your institutionLa chute de la personne âgée est un problème majeur de Santé Publique. Le maintien prolongé au sol consécutif à une chute entraîne de graves conséquences. Ainsi, la moitié des personnes âgées, qui restent plus d’une heure au sol suite à une chute, décèdent dans les 6 mois. Le but de cette étude était d’évaluer chez des sujets âgés autonomes la capacité à se relever du sol CRS et définir les schémas moteurs utilisés, et de façon secondaire, de chercher des facteurs fonctionnels concomitants. L’échantillon de population était constitué de 33 résidents de plus de 75 ans en foyer-logement. Des tests fonctionnels relever de sol, Timed Up and Go Test – TUG - et test unipodal ont été réalisés. Seuls 42,5 % de sujets ont pu se relever en utilisant le plus souvent le schéma moteur chevalier servant » dans 76 % des cas. Il existait un lien entre la CRS et les performances au test unipodal et au TUG p < 0,05. Chez les sujets âgés, l’évaluation du relever du sol semble être un paramètre important dans un but de détection et de prévention. La connaissance des différents schémas moteurs utilisés semble utile pour la rééducation du relever du prévention de la chute et de ses conséquences est une priorité de Santé Publique. 40 % des plus de 75 ans tombent chaque année » Mourey, 2 002. De plus, il est intéressant de noter la récurrence de ces chutes puisque 50 % des chuteurs font au moins deux chutes par an ». Un tiers des personnes de plus de 65 ans chutent en un an » Passeron, 2005. L’incidence augmente linéairement pour atteindre la moitié de la population à 85 de se relever du sol a été montrée comme facteur prédictif de chute [1]. Il est démontré que plus on avance en âge, moins on est capable de se fait, le fait de ne pas être capable de se relever du sol serait le témoin d’une fragilité, donc un facteur important de risque de chute. La CRS est prédictive d’une défaillance de fonction et donc de santé. Un tiers des personnes ne sachant pas se relever ont un risque de chute avec séquelles prédites sur un an Beauchet, 1999.Le maintien prolongé au sol consécutif à une chute entraîne de graves conséquences ; en effet, une étude a montré que 50 % des personnes âgées étant restées plus d’une heure au sol suite à une chute, décèdent dans les 6 mois Beauchet, 1999.Pour Belhassen et al. 1999 sur des populations chuteuses, près de 50 % des sujets sont incapables de se relever sans aide ». 85 % des chutes ne sont pas associés à des séquelles sévères [2]. La motricité automatique s’altère davantage avec l’âge que la motricité volontaire » [3]. Il existerait chez la personne âgée une fragilisation des automatismes moteurs pouvant aboutir à une sidération psychomotrice rendant le redressement impossible » [4].La chute n’est pas une conséquence inéluctable du vieillissement. En effet, 50 % des personnes âgées ne chutent jamais, une approche préventive de la chute peut être envisagée Fardja, 1999.Tavernier-Vidal 1998 recommande d’enseigner au patient comment se relever » selon les différentes étapes retournement, redressement, quadrupédie, passage à genoux, appuis antérieurs, chevalier servant et enfin méthode GAPA Gestes et Activation pour les Personnes Âgées a été élaborée par Paul Dotte et Max Abric Delacoux, 2001. Cette méthode implique la participation active de la personne âgée et adaptée à celle-ci. Il ne s’agit pas d’apprendre de nouveaux gestes, ce qui serait vain, mais de retrouver des schémas moteurs connus, mis en sommeil par l’inactivité ou l’impotence transitoire ».Au final, l’apprentissage du relever du sol existe, mais il est peu proposé et peu positions intermédiaires sont utilisées lors du relever du sol [2]. Dix schémas moteurs sont décrits et on peut se poser la question de savoir quels sont les différents schémas moteurs utilisés par les personnes âgées. N’y a-t-il que le passage par la position chevalier servant » ?L’objectif principal de ce travail était de mesurer la proportion de sujets capables de se relever seul et de définir les schémas moteurs utilisés. L’objectif secondaire était de mettre en lien les caractéristiques physiques âge, antécédent de chute, utilisation d’aide de marche, activité physique pratiquée et fonctionnelles performance aux tests fonctionnels test unipodal et Timed Up and Go test TUG des sujets par rapport à leurs snippetsPopulationLes sujets volontaires étaient recrutés dans cinq foyers-logements. Pour être inclus, ils devaient être âgés de plus de 75 ans, comprendre le but de l’étude et les consignes données et accepter formellement de participer à l’étude en signant un formulaire de consentement éclairé. Les résidents porteurs de prothèse de hanche ainsi que les résidents présentant des troubles cognitifs empêchant la bonne compréhension du test n’étaient pas inclus. Les résidents désirant abandonner et les résidentsStatistiques descriptivesAu total, 33 sujets de plus de 75 ans, dont 28 femmes, ont participé à l’étude. La moyenne d’âge est de 83,6 ± 5,6 ans moyenne ± écart type. Vingt-deux sujets 67 % avaient déjà chuté à domicile ou à l’extérieur. Dix sujets 30 % utilisaient une aide de marche occasionnelle ou l’activité physique pratiquée, seuls 18 sujets 55 % pratiquaient une activité physique supérieure à 30 minutes par jour marche pour aller faire des courses, voir des amis, promener les animaux DiscussionNotre étude montre que moins de la moitié des sujets âgés vivant de façon autonome est capable de se relever seul du sol en utilisant, de façon très majoritaire, le passage par la position chevalier notre étude, nous n’avons pas mis en lien la capacité à se relever du sol avec des antécédents de chutes p = 0,90. Si dans l’échantillon, 67 % des sujets étaient déjà tombés, ce qui est conforme avec les données retrouvées dans la littérature, il est à préciser que le lieu des chutesPerspectivesOn pourrait faire l’hypothèse que diminuer la peur d’un sujet augmenterait ses performances de fonction d’équilibre et d’activité fonctionnelles sans aucun travail moteur. C’est une porte ouverte aux kinésithérapeutes à connaître dans la relation de rééducation avec la personne tests permettent de faire des évaluations de la personne âgée le fait de monter des marches d’escalier de différentes hauteurs ; le test unipodal pourrait être réalisé les yeux fermés, pour ôter lesConclusionTravailler l’équilibre dans les différentes positions de schémas moteurs utilisés pour se relever semble être très intéressant. Cela relie en effet les capacités neurologiques d’équilibration, mais aussi proprioceptives en plus que motrices. L’éducation, ou la rééducation du relever du sol, est une kinésithérapie du mouvement par le mouvement. Il ressort de notre étude qu’il n’existe pas de schéma moteur univoque. Celui-ci est développé ou redéveloppé par les sujets eux-mêmes, et leRéférences 8Bergland A, Wyller TB. Risk factors for serious fall related injury in elderly women living at home. Injury Prevention...Ulbrich J, Raheja A, Alexander NB. Body positions used by healthy and frail older adults to rise from the floor. J Am...Mourey F. Le déconditionnement au mouvement un regard gériatrique. Réentraînement à l’effort. Cah Kinésithér...Mourey F. L’apprentissage du relever du sol chez le sujet âgé. Kinésithérapie Scientifique...There are more references available in the full text version of this by 0Recommended articles 6View full textCopyright © 2008 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

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