Leplus difficile en toute chose est de commencer. dare-dare. adv. sans le moindre délai ; au plus vite ; expressément ; en toute hùte [Fam.] Expression familiale! service minimum. n. l'obligation faite aux salariés et entreprises, d'assurer un service minimum, en toute circonstance et en particulier en temps de grÚve, pendant les périodes de pointe. [Québec] dormir sur ses deux
CONSCIENCE n. f. XIIe siĂšcle. EmpruntĂ© du latin conscientia, connaissance en commun », d'oĂč connaissance, connaissance intĂ©rieure ». â
I. PSYCHOL. Perception que nous avons de notre existence, des Ă©tats et des actes de notre esprit, de ce qui se passe en nous, et de l'effet produit en nous par ce qui se passe hors de nous. â1. Impression d'ĂȘtre prĂ©sent au monde, prĂ©sent Ă soi. Avoir sa conscience, toute sa conscience. Rester sans conscience, privĂ© de conscience. Perdre conscience, s'Ă©vanouir ou s'endormir. Le choc lui a ĂŽtĂ© toute conscience. Le malade n'a plus sa conscience. L'abolition de la conscience dans le coma. Reprendre conscience, recouvrer la conscience, revenir Ă soi ou s'Ă©veiller. â2. Sentiment plus ou moins rĂ©flĂ©chi des Ă©tats et des actes qui se succĂšdent en nous et qui constituent notre vie intĂ©rieure, notre personnalitĂ© ; ce qui est connu par introspection. Les faits de conscience. Conscience spontanĂ©e, premiĂšre impression que nous avons de nos Ă©tats psychiques. Conscience rĂ©flĂ©chie, retour de l'esprit sur l'impression vĂ©cue. La conscience de soi. Champ de la conscience, champ de conscience, ensemble des faits actuels qui constituent notre psychisme ; ensemble de ce que notre esprit peut embrasser. Un champ de conscience large, Ă©troit. Le courant de conscience, le dĂ©roulement ininterrompu de l'activitĂ© psychique. La conscience d'ĂȘtre un sujet qui pense, une personne libre. âą Titre cĂ©lĂšbre Essai sur les donnĂ©es immĂ©diates de la conscience, d'Henri Bergson 1889. âą Par anal. SOCIOL. Conscience collective, maniĂšres de sentir, de penser et d'agir propres Ă un groupe dĂ©terminĂ©, par opposition Ă Conscience individuelle. Conscience de classe, sentiment d'appartenir Ă une classe sociale prĂ©cise. Son comportement Ă©tait dictĂ© par la conscience de classe. â3. Perception par un sujet d'une situation, d'une conduite, d'un comportement ; connaissance qui en rĂ©sulte. Avoir une conscience claire, nette, aiguĂ«, de ce que l'on dit, de ce que l'on fait. Il n'a pas une juste conscience de ses possibilitĂ©s, de ses limites. Avoir conscience de quelque chose, avoir une claire connaissance de l'existence prĂ©sente de cette chose. Elle a conscience de son charme, de son talent. Avoir conscience de ses fautes, de ses pĂ©chĂ©s. Avoir la conscience du devoir accompli. J'ai eu conscience de mon erreur, de m'ĂȘtre trompĂ©, que je m'Ă©tais trompĂ©. Il avait vaguement conscience qu'on lui avait menti. AffolĂ©, l'enfant n'avait plus conscience de rien. Prendre conscience de quelque chose, en acquĂ©rir une claire connaissance. Prise de conscience, le fait d'Ă©veiller son attention Ă une question jusqu'alors mal perçue, d'en acquĂ©rir une connaissance claire, nette. Susciter dans l'opinion publique la prise de conscience des problĂšmes Ă©conomiques.â
II. MORALE. FacultĂ© de porter spontanĂ©ment des jugements sur la valeur morale des actions humaines ; ce par quoi l'homme discerne le bien du mal. â1. CapacitĂ© de distinguer le bien et le mal ; sentiment intime par lequel l'homme se rend tĂ©moignage Ă lui-mĂȘme de ce qu'il fait de bon et de mauvais. Une conscience exigeante, tourmentĂ©e. Avoir la conscience large, relĂąchĂ©e et, fam., Ă©lastique. Se poser des problĂšmes de conscience, avoir des scrupules de conscience. Vivre une crise de conscience, un drame de conscience. Agir selon sa conscience, contre sa conscience. Cas de conscience, voir Cas. âą SpĂ©cialt. La conscience publique, le sentiment qu'un peuple a de ses valeurs. Un tel acte est une insulte Ă la conscience publique. âą Loc. adv. En conscience, en bonne conscience, en vĂ©ritĂ©, selon les rĂšgles de la morale. En bonne conscience, pouvez-vous me demander un tel prix ? Vous ĂȘtes en conscience obligĂ© Ă cela. Par acquit de conscience, voir Acquit. âą Expr. Avoir la conscience tranquille, avoir bonne conscience, avoir sa conscience pour soi, n'avoir rien Ă se reprocher. J'ai ma conscience pour moi. Avoir mauvaise conscience, se faire des reproches. Cette malheureuse histoire me donne mauvaise conscience. PĂ©j. Se donner bonne conscience, ne pas vouloir reconnaĂźtre ses fautes, sa responsabilitĂ©. Vieilli. Se faire conscience d'une chose, se faire scrupule d'une chose, parce qu'on la juge contraire Ă la morale ou Ă la biensĂ©ance. Je me fais conscience de vous importuner. â2. VolontĂ© de choisir le bien, de faire le bien. Je m'en rapporte Ă votre conscience, je laisse cela Ă votre conscience. Ma conscience rĂ©pugne Ă de tels procĂ©dĂ©s. Avoir de la conscience, ĂȘtre homme de conscience, ĂȘtre scrupuleux, vouloir ne rien faire de mal. Il est sans conscience, il n'a pas de conscience. J'en fais une affaire de conscience, je m'en fais un devoir. Expr. proverbiale empruntĂ©e Ă Rabelais. Science sans conscience n'est que ruine de l'Ăąme. âą Par ext. Conscience professionnelle, le fait d'agir conformĂ©ment Ă un code de dĂ©ontologie ou d'accomplir sa tĂąche avec une honnĂȘtetĂ© scrupuleuse. La conscience professionnelle d'un artisan, d'un mĂ©decin. Un grave manque de conscience professionnelle. S'en remettre Ă la conscience d'un fournisseur. Il y a mis de la conscience, beaucoup de conscience, il n'a rien nĂ©gligĂ© pour bien s'en acquitter. âą Expr. Faire un travail en conscience, comme il doit ĂȘtre fait. TYPOGR. Travail en conscience, exĂ©cutĂ© et payĂ© Ă l'heure, et pour lequel on s'en rapporte Ă la conscience de l'ouvrier. Une journĂ©e de conscience. Mettre un compositeur en conscience. â3. FacultĂ© d'examiner sa vie intĂ©rieure, de mettre ses actes en conformitĂ© avec ses convictions religieuses, philosophiques, etc. Faire un examen de conscience, rechercher dans sa conduite ses responsabilitĂ©s, fautes et erreurs. LibertĂ© de conscience, libertĂ© de choisir ses croyances, d'y adhĂ©rer publiquement et d'y conformer ses actes. RELIG. Directeur de conscience, prĂȘtre qui guide par ses conseils la conduite d'un fidĂšle. Consulter son directeur de conscience. Examen de conscience, exercice intĂ©rieur par lequel on considĂšre et juge sa conduite en vue de s'en repentir et d'obtenir l'absolution de ses fautes, de ses pĂ©chĂ©s. - DROIT. Clause de conscience, disposition lĂ©gale permettant de rompre un contrat ou de refuser d'accomplir certains actes dans l'exercice de sa profession, en invoquant des motifs d'ordre moral. Objection de conscience, le fait de se refuser Ă accomplir ses obligations militaires pour des motifs d'ordre moral ou religieux. Le statut des objecteurs de conscience. â4. PrĂ©sence intĂ©rieure d'une exigence de puretĂ© morale. Ăcouter la voix, les reproches de sa conscience. ComparaĂźtre devant le tribunal de sa conscience. Sa conscience l'empĂȘchait de dormir. Se mettre en rĂšgle avec sa conscience. Assurer le repos, la paix de sa conscience. Transiger avec sa conscience. Trouver, chercher des accommodements avec sa conscience. âą Expr. Avoir quelque chose sur la conscience, avoir des remords sur la conscience, avoir quelque chose Ă se reprocher, se sentir coupable. Dire tout ce que l'on a sur la conscience, ne rien cacher de ce que l'on sait, de ce qui vous est un fardeau moral. Il a tout avouĂ©, pour dĂ©charger, pour soulager sa conscience. Sur mon honneur et ma conscience, en mon Ăąme et conscience, formule qui prĂ©cĂ©dait la dĂ©claration du premier jurĂ© d'un jury d'assises et, par ext., formule signifiant que l'on s'exprime en toute sincĂ©ritĂ©, en toute honnĂȘtetĂ©. On dit dans le mĂȘme sens La main sur la conscience. Dites-moi, la main sur la conscience, ce que vous pensez de cela. â5. Par mĂ©ton. La personne en tant qu'ĂȘtre moral. Pervertir les consciences. Acheter les consciences. Mettre les consciences Ă l'encan. âą SpĂ©cialt. Personne servant de modĂšle ou de conseiller. Vous ĂȘtes ma conscience. Dans cette pĂ©riode troublĂ©e, il fut la conscience de la nation.
Jeme fais conscience de vous importuner si souvent de la mĂȘme chose. On dit dans le mĂȘme sens C'est conscience de faire telle chose. C'est conscience de le laisser dans l'erreur oĂč il est. Avoir de la conscience, ĂȘtre homme de conscience, Ătre attentif Ă
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Tusais que tout rĂȘve dâextraterrestres permet de lever le voile sur la partie secrĂšte de ton esprit ? Tu tentes peut-ĂȘtre de tâĂ©vader dâune existence ennuyeuse ou tu vas bientĂŽt rencontrer une personne hors du commun. - Bonjour mon cher Thierry. Jâentends donc que tu vas bien! Tu fais toujours des rĂȘves lucides ou Ă©veillĂ©s, nâest-ce pas? Ăa vient dâoĂč Ce site a Ă©tĂ©
Quel est l'objet de la conscience ? La conscience est-elle un Ârapport immĂ©diat de soi Ă soi, ou suppose-t-elle un dĂ©tour par des Âpersonnes ou des objets extĂ©rieurs, une mĂ©diation ? I La conscience comme visĂ©e de » ou relation à » 1 Les limites de la conscience comme forme vide Le sujet peutâil se saisir comme conscience, comme sujet pensant, par simple Âretour sur soi, par simple introspection, ÂindĂ©pendamment de tout rapport aux choses ou Ă Âautrui ? Ces questionnements soulignent la faiblesse d'une conscience fondĂ©e sur une simple introspection coupĂ©e du monde, d'une conscience isolĂ©e comme substance autosuffisante et comme forme vide. mot-clĂ© L'introspection est une vue intĂ©rieure, le fait, pour un sujet, d'observer et d'analyser ses Ă©tats de conscience en vue de se connaĂźtre lui-mĂȘme. Descartes sortira du doute grĂące Ă la dĂ©couverte de la vĂ©racitĂ© divine. Il pourra dĂšs lors complĂ©ter sa conception premiĂšre du cogito par la connaissance du monde. 2 La conscience comme intentionnalitĂ© La conception chosifiante de la conscience est critiquĂ©e par la phĂ©nomĂ©nologie de Husserl. Si Descartes a eu raison de vouloir mettre le monde entre parenthĂšses pour redĂ©couvrir le caractĂšre fondateur de la conscience, son tort a Ă©tĂ© de considĂ©rer la conscience comme une chose pensante pouvant exister par elle-mĂȘme, indĂ©pendamment des choses matĂ©rielles. mot-clĂ© La pensĂ©e de Husserl 1859-1938 s'appelle une phĂ©nomĂ©nologie parce que, selon lui, la tĂąche de la philosophie est de dĂ©crire les phĂ©nomĂšnes, c'estâĂ âdire ce qui apparaĂźt Ă la conscience. Pour Husserl, la conscience ne peut ĂȘtre une chose refermĂ©e sur elle-mĂȘme elle est une visĂ©e ou une relation ouverte. Elle n'est pas une substance, mais un acte, dĂ©fini par son intentionnalitĂ© ». Dans ses MĂ©ditations cartĂ©siennes, Husserl Ă©crit que toute conscience [âŠ] est conscience de quelque chose. » II Les manifestations de la conscience 1 La conscience du monde par l'action La conscience prĂ©suppose le monde, parce que nous nous reconnaissons d'abord dans nos actions sur les choses, Ă travers le langage et le travail. Loin d'ĂȘtre un prĂ©supposĂ©, la conscience est un rĂ©sultat, le produit d'une expĂ©rience de confrontation et de transformation du monde. Hegel insiste sur cette condition essentielle d'une conscience de soi vĂ©ritable le monde est une mĂ©diation nĂ©cessaire entre nous et nous-mĂȘmes. En effet, il ne s'agit pas d'un monde brut et naturel, mais d'un monde transformĂ©, que nous avons façonnĂ© et qui porte la marque de l'esprit. C'est une vĂ©ritable lutte pour la reconnaissance », un combat Ă mort que, d'aprĂšs Hegel, l'homme mĂšne pour s'imposer Ă l'autre comme conscience. La conscience de soi passe par le fait qu'autrui me reconnaĂźt comme un ĂȘtre libre. 2 La conscience comme libertĂ© Sartre s'oppose lui aussi Ă la chosification de la conscience. Les objets sont entiĂšrement dĂ©terminĂ©s par leurs propriĂ©tĂ©s et ne peuvent rien ĂȘtre d'autre que ce qu'ils sont. Ils sont, comme dit Sartre, en-soi ». Leur essence prĂ©cĂšde leur existence. Le sujet conscient, quant Ă lui, est un pour-soi » il peut toujours ĂȘtre diffĂ©rent, il n'est pas enfermĂ© dans une dĂ©finition. Parce qu'il est conscient, l'homme est projet, dit Sartre, et non objet. Il n'est pas produit passivement par sa naissance, sa famille ou la sociĂ©tĂ©, comme un animal ou un robot ; il est avant tout dans le choix conscient de sa vie. L'existence de l'homme prĂ©cĂšde son essence. Par la conscience, l'homme, seul, existe car ex-sister » c'est sortir de soi, ĂȘtre Ă distance de soi-mĂȘme. Et par la conscience l'homme est libre dans sa possibilitĂ© de dĂ©passer ce qu'il est.
HUSSERL «Toute conscience est conscience de quelque chose.»On trouve cette citation dans la seconde partie des « MĂ©ditations cartĂ©siennes » (1929). Husserl (1859-1938) est le fondateur de la phĂ©nomĂ©nologie et le prĂ©curseur de ce que l'on nomme l'existentialisme. Le mot d'ordre de la phĂ©nomĂ©nologie est le retour aux choses mĂȘmes.
français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă votre recherche Traduction - dopĂ©e Ă l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu rĂ©cupĂ©rer les informations. Nous travaillons pour rĂ©soudre ce problĂšme au plus vite. Il nous faut prendre conscience d'une chose Traduction de voix et de textes plus longs Il nous faut prendre conscience d'une chose Schengen comptera deux Ătats membres hors UE lorsque la participation de l'Islande et de la NorvĂšge sera confirmĂ©e, et cela aura des implications sur l'ensemble du fonctionnement de l'Union europĂ©enne. We need to be aware of the implications for the whole operation of the European Union of the fact that Schengen will contain two non-EU Member States when Icelandic and Norwegian participation is confirmed. Il nous faut prendre conscience d'une chose Schengen comptera deux Ătats membres hors UE lorsque la participation de l'Islande et de la NorvĂšge sera confirmĂ©e, et cela aura des implications sur l'ensemble du fonctionnement de l'Union europĂ©enne. We need to be aware of the implications for the whole operation of the European Union of the fact that Schengen will contain two non-EU Member States when Icelandic and Norwegian participation is confirmed. Il y a quelque chose lĂ et il faut prendre conscience que ce quelque chose a une utilitĂ©. Il faut donc envisager de passer Ă autre chose et prendre conscience qu'il existe un moyen doux et naturel de devenir en bonne santĂ©. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 3755759. Exacts 2. Temps Ă©coulĂ© 603 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200
Avoirquelque chose sur la conscience, avoir des remords sur la conscience, avoir quelque chose Ă se reprocher, se sentir coupable. Dire tout ce que lâon a sur la conscience, ne rien cacher de ce que lâon sait, de ce qui vous est un fardeau moral. Il a
La Conscience reprĂ©sente nos pensĂ©es, ce que nous sommes, c'est la seule chose qui nous est propre . Nos pensĂ©es sont des vibrations crĂ©atrices - Nous vivons ce que nous pensons, c'est le Pouvoir crĂ©ateur que Dieu nous a donnĂ©. La Souffrance vient du choix de la Conscience de vivre sĂ©parĂ©e de Dieu, le flot abondant de la VIE! la SĂ©paration est une grande illusion. Notre conscience est portĂ©e en permanence par le corps de matiĂšre l'Ă©lĂ©ment TERRE = les atomes = la manifestation physique de la vie = Dieu manifestĂ© sur le plan physique et tous les atomes de l'Univers baignent en permanence dans l'ocĂ©an vibratoire de la vie = l'Ă©lĂ©ment EAU = le corps vibratoire de Dieu qui met en forme la matiĂšre sur la grille de l'espace et du temps. Nous vivons tous dans le corps physique et le corps vibratoire de Dieu 24h/24h, il n'y a donc aucune sĂ©paration !!! je rappelle que Dieu est Amour, nous baignons dans son Amour Ă chaque instant , tout nous est donnĂ© en abondance , et c'est nous qui choisissons de ne pas le reconnaitre et de vivre sĂ©parĂ© de lui ! la Conscience est une expĂ©rience de Dieu Dieu a créé la conscience pour voir ce qu'elle va choisir de crĂ©er avec ses pensĂ©es. Pour ne pas perturber l'Univers Originel Parfait, l'expĂ©rience de la Conscience se fait dans un rĂȘve individuel que Dieu Ă créé pour nous. Dans notre rĂȘve individuel , Nous avons le choix de crĂ©er notre vie 1 - avec sa guidance le CrĂ©ateur , la seul VERITE est alors notre seul Maitre et nous crĂ©ons avec lui notre Paradis individuel ici et maintenant dans la MatiĂšre 2 - ou sans sa guidance Nous choisissons de vivre sĂ©parĂ© de lui et l'illusion de nos croyances , l'EGO devient alors le Maitre de notre vie et tout seul , nous sommes trĂšs loin de vivre le Paradis ici et maintenant NOUS AVONS TOUS LE CHOIX DE CHOISIR AVEC QUI ON VEUT VIVRE CETTE EXPERIENCE DE LA CONSCIENCE !
HUSSERL La conscience est nĂ©cessairement et intentionnellement conscience de quelque chose. Et, cette idĂ©e est prĂ©cisĂ©ment une des thĂšses centrales dâun courant philosophique qui sâappelle la phĂ©nomĂ©nologie, dont lâinitiateur est Husserl. "La perception de cette table est, avant comme aprĂšs, perception de cette table.
En effet, Nietzsche a certainement envoyĂ© les attaques les plus rudes contre toute prĂ©tention de "certitude immĂ©diate", la certitude cartĂ©sienne du Cogito autant que les certitudes empirico-sensualistes ,ou encore les philosophies post-kantiennes et post-hegelienne... Il est donc bien normal que tout passe sous le marteau nietzschĂ©en. Car, pour l'auteur, la "vĂ©ritĂ©" - encore faudrait-il en dĂ©finir le sens - se retrouve dĂ©pourvue de tout argument lorsqu'elle ne sort pas vainqueur d'un combat qui puisse justifier sa puissance. Dans le premier aphorisme de "Par delĂ ..." Nietzsche pose d'emblĂ©e le souci qui guide tout le livre. Mais sur qui peut-on compter pour la mise en combat? EnvoyĂ© par Nietzsche Au fond, qui pose les questions? Qu'est-ce donc en vous qui veut la "vĂ©ritĂ©"?" De fait, la question de l'origine de ce vouloir nous a longtemps retenu, jusqu'Ă ce que enfin une question encore plus essentielle nous ait dĂ©finitivement arrĂȘtĂ©s celle de la valeur de cette volontĂ©. [...] Le problĂšme de la valeur de la vĂ©ritĂ© s'est-il prĂ©sentĂ© Ă nous, ou est-ce nous qui l'avons abordĂ©?§1 "Par delĂ ..." n'est pas un livre de solutions, mais un ensemble rĂ©flexions problĂ©matiques Ă l'oeuvre, de problĂšmes non pris en compte dans l'hiustoire, montrant la nĂ©cessitĂ© d'une rĂ©elle jeunesse, d'une pensĂ©e libre, la nĂ©cessitĂ© d'un dĂ©passement des philosophies transmises par l'histoire. De douter et faire douter, en somme, Ă partir de nouvelles "perspectives" de recherche. Mais la mise en garde du dĂ©but du livre est Ă©galement importante, car selon Nietzsche, cette recherche "comporte un risque, et peut-ĂȘtre le plus grand des risques", Ă savoir la tendance de se figer en doctrine ce qui reviendrait Ă en faire un traitĂ© de morale. Comme Nietzsche l'Ă©crivait Ă son ami Jacob Burckhardt en 1886, lorsqu'il lui envoya un exemplaire du livre EnvoyĂ© par Nietzsche "Les conditions effrayantes de tout accroissement de la culture, le rapport inquiĂ©tant entre ce qu'on appelle "l'amĂ©lioration" de l'homme ou carrĂ©ment son "humanisation" et l'augmentation du type "homme", surtout la contradiction qui existe entre toute conception morale et toute conception scientifique de la vie, [...] voilĂ , ce me semble, un problĂšme que nous ne partageons, Dieu merci, qu'avec un tout petit nombre de vivants et de morts. Poser ce problĂšme, c'est peut-ĂȘtre l'entreprise la plus hardie qui soit, et la plus dangereuse, non pour celui qui l'ose, mais pour ceux auxquels il s'adresse". DeriĂšre la critique nietzschĂ©enne de la philosophie, il n'y a pas le souci de descendre un philosophe, mais de rendre possible une pensĂ©e actuelle, un diagnostic sur l'Ă©tat prĂ©sent fin du XVIIIe qui ne soient pas vĂ©rolĂ©s d'impossibilitĂ©s a priori transmises par l'histoire, mais dont le sens se retrouve diluĂ© et Ă©merge sous forme d'Ă©vidences. En effet, les a priori historiques Ă©taient encore tellement pesants principalement Kant et Hegel que toute proposition de recherche philosophique psychologique,... s'en retrouvait freinĂ©e a priori. Bref, l'Allemagne, pour nietzsche, n'a pas encore fait sa Renaissance, elle ne l'a fait que par procuration. VoilĂ le grand reproche de Nietzsche la "culture" par procuration et le lourd bagage historique que recouvrent les pensĂ©es "modernes". Ainsi, par rapport Ă Descartes, le problĂšme de Nietzsche tient en deux aspects 1 Les erreurs manifestes de raisonnement et les consĂ©quences actuelles. D'ou la nĂ©cessitĂ© du "diagnostic" des prĂ©supposĂ©s historiques qui ont rendu vicieu toute innovation... 2 L'importance de Descartes, Kant, Hegel,etc. en tant que limites qui nous sont donnĂ©es Ă dĂ©passer et non pas Ă suivre bĂȘtement... Ainsi d'un point de vue analytique, Nietzsche rĂ©cuse l'intuition mĂȘme de Descartes, en tant que celle-ci implique toujours un "prĂ©jugĂ©", un Ă©lĂ©ment d' interprĂ©tation hĂ©tĂ©rogĂšne prĂ©alable qu'on "oublie". EnvoyĂ© par Nietzsche [...] ce "je pense" suppose que je compare, pour Ă©tablir ce qu'il est, mon Ă©tat du moment Ă d'autres Ă©tats que m'a rĂ©vĂ©lĂ©s l'expĂ©rience de mon moi ; du fait que je doive me reporter ainsi Ă un "savoir" venu d'ailleurs, ce "je pense" n'a donc pour moi aucune certitude immĂ©diate. §16 Mais, comme Nietzsche ne veut pas tomber en excĂšs mais analyser finement, il soumet sa propre critique, en contrepoint, au tribunal de la vie en posant en la question "Monsieur, [...] pourquoi est-ce absolument la vĂ©ritĂ© qu'il vous faut?" Question qui, en poassant, semble, Ă premiĂšre vue, rejoindre le propos des ConsidĂ©rations Inactuelles II, oĂč Nietzsche critiquait dĂ©jĂ tout savoir en les soumettant au "tribunal de la vie" EnvoyĂ© par Nietzsche [...]nous sommes devenus inaptes Ă vivre, Ă voir et Ă entendre dâune façon simple et juste, Ă saisir avec bonheur ce quâil y a de plus naturel, et jusquâĂ prĂ©sent nous ne possĂ©dons pas mĂȘme la base dâune culture, parce que nous ne sommes pas persuadĂ©s quâau fond de nous-mĂȘmes nous possĂ©dons une vie vĂ©ritable. ĂmiettĂ© et Ă©parpillĂ© çà et lĂ ; dĂ©composĂ©, en somme, presque mĂ©caniquement, en une partie intĂ©rieure et une partie extĂ©rieure ; parsemĂ© de concepts comme de dents de dragons, engendrant des dragons-concepts ; souffrant de plus de la maladie des mots ; dĂ©fiant de toute sensation personnelle qui nâa pas encore reçu lâestampille des mots ; fabrique inanimĂ©e, et pourtant Ă©trangement active, de mots et de concepts, tel que je suis jâai peut-ĂȘtre encore le droit de dire de moi je pense, donc je suis, mais non point je vis, donc je pense. Lâ ĂȘtre » vide mâest garanti, non point la vie » pleine et verdoyante. Ma sensation primitive me dĂ©montre seulement que je suis un ĂȘtre pensant, mais non point que je suis un ĂȘtre vivant, que je ne suis pas un animal, mais tout au plus un cogital. Donnez-moi dâabord de la vie et je saurai vous en faire une culture ! â Câest le cri que poussera chaque individu de cette premiĂšre gĂ©nĂ©ration. Et tous les individus se reconnaĂźtront les uns les autres Ă ce cri. Qui donc voudra leur donner cette vie ? ConsidĂ©rations Inactuelles II C'est la bĂȘtise mĂȘme que fustige alors Nietzsche, de penser qu'il faille dĂ©montrer les causes de la vie pour que cette vie soit effective. La pensĂ©e n'est pas seulement douteuse comme concept, elle ne rĂ©cuse pas l'hypothĂšse selon laquelle elle puisse ĂȘtre une nĂ©cessitĂ© "instinctive" "la plus grande partie de la pensĂ©e consciente doit aussi ĂȘtre rangĂ©e parmi les activitĂ©s de l'instinct, y compris la pensĂ©e philosophique"§3. Encore une fois, c'est de l'utilitĂ© pour la vie que rĂ©clame Nietzsche, ce qui lui fait dire en §4, non sans ironie, que "les jugements les plus faux les jugements synthĂ©tiques a priori sont du nombre nous sont les plus indispensables [...] au point que renoncer au jugement faux serait renoncer Ă la vie, nier la vie. Que le non-vrai soit une condition de la vie". On comprend alors quel est le problĂšme des fondements mĂ©taphysiques selon Nietzsche ils sont tautologiques et derriĂšre un discours sur ce que les choses sont "vĂ©ritablement", elles ne disent que comment elles doivent ĂȘtre. Elles ne permettent pas de dĂ©passer le statut de point de vue. Et pour l'expliquer, Nietzsche y ajoute des facteurs psychologiques "amour de sa propre philosophie", Ă©gocentrisme, naĂŻvetĂ©, prise de pouvoir, sur-rĂ©action... Or, si la vertu se dit sur l'exemple de ces philosophes, savants, artistes, etc. qui se sont trompĂ©s ou ont rusĂ© de multiples façons alors il faut en conclure que cette mĂȘme vertu est antinomique, ou plutĂŽt, le non-vertueux, l'immoral, doivent alors ĂȘtre considĂ©rĂ© comme des Ă©lĂ©ments constitutif de cette mĂȘme vertu. Or, pour Ă©lucider cela, nous dit Nietzsche, il faut prendre cette hypothĂšse trĂšs au sĂ©rieux. Et donc, il faut de vĂ©ritables "esprits libres". Or, l'Ă©poque de Nietzsche a encore du mal Ă dĂ©passer ce stade... Donc, concernant ce Cogito, la question qui se pose est la suivante comment doit-on considĂ©rer le statut du "je" et de la "pensĂ©e"? Et encore de lĂ l'existence? Le "je" de Nietzsche n'est rien a priori, il est une faute originelle de raisonnement qui s'est cristallisĂ©. On ne trouve pas "je" ou "moi", on l'invente. La grammaire nous fait croire qu'on trouve quelque chose, mais comme pour Kant et sa "nouvelle facultĂ©", cette faute appartient Ă une "Ă©poque oĂč l'on ne savait pas encore faire la diffĂ©rence entre "trouver" et "inventer!" Et Ă chaque fois que nous essayons de rĂ©futer la faute, nous retombons dans la faute mĂȘme. Pourtant, la rĂ©futation est irrĂ©sistible "Quelque chose" est toujours prĂ©supposĂ©, mais ce quelque chose, on ne peut pas le trouver. Il est toujours dĂ©jĂ interprĂ©tĂ© et posĂ© quelque part, entachĂ© d'une histoire dont le sens nous est en partie cachĂ©, il nous faut donc le reconstruire. On peut certes en faire le diagnostic, retracer une gĂ©nĂ©alogie de l'erreur, mais en cela, on aurait tort de prĂ©tendre trouver une vĂ©ritĂ©. On ne ferait qu'imposer une interprĂ©tation dominante. Car on ne choisit pas d'oublier l'histoire de notre Ă©ducation. On peut juste en prendre conscience pour la nier. Mais est-ce assez pour ĂȘtre libre? "Un tel "esprit libre" est-il possible?", se demandait dĂ©jĂ Nietzsche dans l'introduction de Humain, Trop Humain. Cordialement.
avoirconscience de quelque chose, ou ( et ) ĂȘtre une conscience. Elle devient quelque chose en moi, ou quelque chose qui est moi, une sorte dâentitĂ© dont il faudrait percer les mystĂšres. Elle serait le siĂšge de la pensĂ©e et de la personnalitĂ© des individus. Câest ce deuxiĂšme sens qui, Ă partir de Descartes, intĂ©resse avant
Il y a quelque chose dâĂ©trange lorsquâon y rĂ©flĂ©chit un peu. Vous ĂȘtes tous conscients de lire les mots qui dĂ©filent actuellement sous vos yeux, mais si je vous demandais de dĂ©crire ce qui se passe dans votre tĂȘte, comment tout cela est possible, vous auriez presque tous une explication diffĂ©rente. Ă un point tel quâil existe une vive polĂ©mique Ă la fois entre les chercheurs en neurosciences et entre les membres des disciplines qui sây intĂ©ressent, que ce soient les philosophes, les spĂ©cialistes de la cognition, les chercheurs en intelligence artificielle et mĂȘme les physiciens. Il faut lâaffirmer trĂšs clairement, le dĂ©fi est de taille. Les neurosciences ne veulent rien de moins que de localiser les rĂ©gions du cerveau responsables de cet Ă©tat et la façon dont ces rĂ©gions communiquent entre elles pour donner ce rĂ©sultat final, Ă©vanescent, quâest lâexpĂ©rience subjective de notre esprit. Bien des philosophes ne croient pas que cela soit possible, car au fond, la question est de savoir si le cerveau peut, par lui-mĂȘme, comprendre comment il fonctionne. Quâest-ce que la conscience ? Comme dirait le philosophe français AndrĂ© Comte-Sponville, la conscience est lâun des mots les plus difficiles Ă dĂ©finir ». Je vous propose donc la plus simple et la plus gĂ©nĂ©rale des dĂ©finitions la conscience est cette capacitĂ© de percevoir sa propre existence et celle du monde qui lâentoure. Je laisse bien sĂ»r ici de cĂŽtĂ© la conscience dite morale ». Comme lâa dĂ©montrĂ© la rĂ©action de nos lecteurs et lectrices Ă un rĂ©cent article publiĂ© sur le site de LâactualitĂ©, la dĂ©monstration scientifique de la mĂ©canique de la conscience est perçue comme rĂ©ductionniste » par bien des philosophes, des religieux et des dĂ©fenseurs de la spiritualitĂ©. LâhumanitĂ© y rĂ©flĂ©chit depuis si longtemps que lâapproche scientifique, qui semble rĂ©duire lâĂ©tat humain Ă un savant mĂ©lange de processus biochimiques, Ă©lectriques et structurels, est souvent perçue comme un mauvais joueur qui vient perturber les consensus dĂ©jĂ existants. Pourtant, la mĂ©thode scientifique peut nous en apprendre beaucoup sur le sujet. Quelles rĂ©gions du cerveau sont impliquĂ©es ? Câest vraiment dans les annĂ©es 1990 que dĂ©bute lâexploration du phĂ©nomĂšne de la conscience par les neurosciences avec lâarrivĂ©e de nouveaux outils dâimagerie cĂ©rĂ©brale â dont la rĂ©sonance magnĂ©tique fonctionnelle â qui permettent dâisoler les rĂ©gions du cerveau actives lorsque lâon exĂ©cute une tĂąche. Les chercheurs ont donc utilisĂ© lâimagerie pour comparer lâactivitĂ© du cerveau lorsque nous sommes conscients par rapport Ă des Ă©tats de non-conscience comme le coma, le sommeil et les premiers moments de lâĂ©veil. AprĂšs 30 ans de recherche, le seul constat auquel on arrive est que la conscience nâest pas gĂ©nĂ©rĂ©e dans une seule rĂ©gion du cerveau. Comme câest souvent le cas en recherche, deux Ă©coles » se sont constituĂ©es. Il y a dâabord ceux qui font lâhypothĂšse que la majoritĂ© des rĂ©gions requises pour obtenir la conscience se situent Ă lâavant du cerveau, dans la rĂ©gion frontale. Et de lâautre cĂŽtĂ©, ceux qui postulent que tout cela se dĂ©roule dans des rĂ©gions Ă arriĂšre du cerveau, soit les lobes occipital et pariĂ©tal. Or, au fil des ans, la recherche tend de plus en plus Ă dĂ©montrer que toutes ces rĂ©gions ont une importance dans lâensemble des mĂ©canismes menant Ă la conscience. Les principales rĂ©gions impliquĂ©es dans la conscience seraient celles du cortex moteur, de la mĂ©moire fonctionnelle et du langage situĂ©es Ă lâavant du cerveau, ainsi que celles de lâattention, de lâaudition et de la vision situĂ©es Ă lâarriĂšre. De plus, on dĂ©couvre maintenant dâautres rĂ©gions plus anciennes de notre cerveau dans le systĂšme limbique qui participent Ă cet Ă©tat. Le thalamus, par exemple, situĂ© au centre du cerveau pourrait jouer un rĂŽle de coordinateur de lâactivitĂ© cĂ©rĂ©brale de toutes ces rĂ©gions. Mais la vĂ©ritable question est de savoir comment elles sont interreliĂ©es pour donner naissance Ă la conscience. Les trois thĂ©ories des neurosciences Pour rĂ©pondre Ă cette importante question, la recherche scientifique semble sâarticuler autour de trois thĂ©ories de la conscience. Il y a dâabord la thĂ©orie globale de lâespace de travail » qui postule que la conscience est un Ă©vĂ©nement momentanĂ©, vĂ©cu de façon subjective, de notre mĂ©moire de travail, celle que nous utilisons par exemple pour mĂ©moriser un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. Ceux qui la dĂ©fendent utilisent la mĂ©taphore du cerveau comme Ă©tant une scĂšne de théùtre. La conscience serait le projecteur qui se dĂ©place dans le cerveau pour Ă©clairer les rĂ©gions utiles Ă notre survie Ă chaque instant. La deuxiĂšme thĂ©orie â celle de lâ intĂ©gration de lâinformation » â propose Ă lâinverse que la conscience Ă©merge par une intĂ©gration constante entre toutes les diffĂ©rentes rĂ©gions impliquĂ©es, quelle que soit la tĂąche que nous accomplissons entendre, voir ou lire, par exemple. TrĂšs critiquĂ©e dans le milieu, elle a toutefois une utilitĂ© clinique, puisquâelle permet de construire des modĂšles mathĂ©matiques qui relient lâactivitĂ© du cerveau dans diffĂ©rentes rĂ©gions Ă un certain degrĂ© de conscience, par exemple un coma plus ou moins profond. Et la derniĂšre â qui, je dois lâavouer, est dâune grande complexitĂ© â propose lâapport de la mĂ©canique quantique » dans lâexpression mĂȘme de la conscience. La mĂ©canique quantique est cette branche de la physique qui explique quâau niveau de lâatome, la rĂ©alitĂ© est fort diffĂ©rente de la nĂŽtre, et que la matiĂšre se comporte Ă la fois comme une onde et une particule. Cette rĂ©alitĂ© quantique » agirait sur des structures prĂ©sentes dans toutes les cellules du cerveau, les microtubules, qui servent notamment Ă transporter des substances dâun endroit Ă un autre dans les neurones. Des chercheurs pensent que les microtubules adopteraient un comportement quantique Ă cause de la maniĂšre dont ils sont organisĂ©s, et que câest ce phĂ©nomĂšne qui donnerait naissance Ă la conscience. On a dĂ©couvert cette piste en analysant, entre autres, comment certains agents anesthĂ©siants, ayant des propriĂ©tĂ©s quantiques diffĂ©rentes de nos cellules, comme le xĂ©non, nous font quitter momentanĂ©ment le monde de la conscience. Ă quoi bon comprendre la conscience ? Sur le plan mĂ©dical, une meilleure comprĂ©hension de la conscience serait un atout dans le traitement de nombreuses maladies, dont les accidents cĂ©rĂ©braux, le syndrome du stress post-traumatique, la schizophrĂ©nie et mĂȘme les phobies. Plusieurs Ă©quipes travaillent avec les rĂ©sultats de la recherche scientifique sur la conscience pour appliquer ces savoirs Ă des thĂ©rapies efficaces. On nâen est quâau dĂ©but de ces applications des mĂ©canismes de la conscience sur le traitement des maladies, mais câest un domaine novateur et prometteur. Nous sommes Ă lâĂšre de lâinterdisciplinaritĂ© et de la collaboration. Pour parvenir Ă intĂ©grer Ă la fois les dĂ©couvertes scientifiques, les grandes thĂ©ories cognitives et philosophiques, il est certain que le partage, le dĂ©bat et lâintĂ©gration des savoirs seront grandement plus utiles dans notre comprĂ©hension de la conscience que les querelles stĂ©riles. De toute façon, les neurosciences dĂ©montrent que les mĂ©canismes Ă lâĆuvre sont loin dâĂȘtre rĂ©ducteurs », mais bien dâune grande complexitĂ©. Trente ans dâexploration par les neurosciences, ce nâest rien comparĂ© aux millĂ©naires de rĂ©flexion pour dĂ©finir et comprendre la conscience. Laissons la chance au coureur⊠De toute façon, rien ne presse pour Ă©lucider ce mystĂšre qui perdure depuis que lâhumain est conscient de lui-mĂȘme.
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toute conscience est conscience de quelque chose