ï»żLedocument : "Husserl, « Toute conscience est conscience de quelque chose »" compte 536 mots.Pour le tĂ©lĂ©charger en entier, envoyez-nous l’un de vos travaux scolaires grĂące Ă  notre systĂšme gratuit d’échange de ressources numĂ©riques ou achetez-le pour la Xaraxass "Comme je l'ai dis je peux trĂšs bien fermer les yeux et ne penser Ă  rien, ni Ă  une maison ni Ă  rien. RĂ©trospectivement je sais que lorsque je ne pense Ă  rien j'existe toujours et je sens mon corps, mais sur le moment je ne me dis pas que j'existe ni mĂȘme que je ressens quelque chose car je ne mĂšne aucune rĂ©flexion. C'est de la mĂ©ditation en quelque sorte" Je commence par une dĂ©finition formelle d'un terme que tu as mal compris. Quand j'utilise le verbe rĂ©flĂ©chir ou le substantif rĂ©flexion le fait de rĂ©flĂ©chir dans le champs lexical de la conscience, c'est au mĂȘme titre que l'action du miroir qui te donne une image de toi, ce qui renvoie la conscience Ă  ce qui est capable de reprĂ©senter. Donc, il ne s'agit pas de rĂ©flĂ©chir au sens de raisonner. Dans ton rĂ©cit, je note trois actions 1/ tu fermes les yeux. 2/ tu affirmes "j'existe toujours". 3/ tu sens ton corps. Tu fermes les yeux. Cela signifie juste que tu ne perçois pas de lumiĂšre. Ta conscience traduit cela sur le plan perceptif par de l'obscuritĂ©. Tu penses au moins Ă  l'obscuritĂ© qui t'apparaĂźt Ă  la clĂŽture de tes paupiĂšres. L'absence de lumiĂšre est aussi une donnĂ©e Ă  reprĂ©senter pour la conscience. Il suffit que tu tournes tes yeux fermĂ©s vers la source de lumiĂšre pour voir l'obscuritĂ© rougeoyer sous l'effet de la lumiĂšre sur tes paupiĂšres closes, ce qui signifie que lĂ  encore ta conscience est active et reçoit des donnĂ©es Ă  traiter. Puis, tu Ă©cris "j'existe toujours". Ceci est dĂ©jĂ  un jugement qui relĂšve de la conscience de soi. Affirmer ceci, c'est dĂ©jĂ  avoir quittĂ© la conscience de l'obscuritĂ© pour rĂ©flĂ©chir cette conscience qui fait apparaĂźtre l'obscuritĂ©. Garde seulement cette opĂ©ration Ă  l'esprit. Tu Ă©cris ensuite "je sens mon corps". Ceci est dans la continuitĂ© de la conscience de l'obscuritĂ©. [Il y a des sensations corporelles certainement de la chaleur, de la moiteur, des sensations tactiles et de pesanteur, le souffle qui parcourt qui se ressent dans le haut l'Ɠsophage et traverse ta bouche, la centralitĂ© du ventre et les battements presque sourds du cƓur.] Toute cette description que j'ai fait moi-mĂȘme, je me suis mis Ă  l'Ă©coute des sensations internes Ă  mon corps, je me concentrais pour dĂ©terminer cela. Tu notes quand dans ma description, j'ai Ă©cris "il y a" et non "je perçois" par souci de cohĂ©rence. Outre la capacitĂ© de reprĂ©sentation, la conscience peut se dĂ©finir aussi par une attention aigĂŒe. Si je veux sentir mon corps, toute mon attention va se focaliser sur ces sensations. Durant cette recherche de sensation, je ne me prĂ©occupe pas de moi mais des sensations presque comme un objet pur, ce sont elles le centre de ma conscience. Ce que je vise devant moi, c'est [chaleur], [moiteur], [poids], [souffle], [organes du ventre], [battement du cƓur]. La conscience assimile son contenu Ă  la chaleur, Ă  la moiteur, au poids, au souffle, au battement du cƓur. Mais qui est-ce reprĂ©sente tout cela ? Ce n'est que la conscience d'objets de sensations. C'est cette conscience qui te font dire "il fait chaud, c'est moite, il souffle" Ce paragraphe traite donc de la conscience qui est conscience de quelque chose, on peut l'appeler "conscience d'objet". À tout moment durant mon expĂ©rience de sensations, je peux me tourner vers leur destination qui n'est autre que moi. C'est moi qui reçoit toutes ces donnĂ©es sensorielles [chaleur], [moiteur], [souffle]... Mais il y a un problĂšme avec les sensations du corps, c'est qu'elles sont internes. C'est-Ă -dire que lorsque je les reçois, je comprends ces donnĂ©es sensorielles de chaleur, moiteur, souffle, etc., comme dĂ©jĂ  comme une appropriation du corps qui me contient. Ces sensations se prĂ©sentent comme appartenant au corps que j'ai fait mien. Mais qu'est-ce moi au juste ? C'est cette conscience qui sent, qui perçoit des sensations, et c'est parce je suis en train de sentir des donnĂ©es sensorielles qui appartiennent Ă  l'amas de chair et d'os que j'identifie comme Ă©tant mon corps que je peux dire "je sens mon corps" et que "j'existe toujours sous-entendu malgrĂ© mes paupiĂšres closes lol". C'est cette conscience qui juge si ces donnĂ©es sont externes ou internes, qui juge si TOI tu aimes ce que tu perçois ou si ce que tu perçois est jugĂ© comme mal. Cette conscience, on la nomme conscience de soi. Ce n'est pas une autre conscience qui apparaĂźt en plus de la conscience d'objet. Il s'agit en fait de la conscience d'objet qui s'analyse elle-mĂȘme en regardant ce qu'elle fait, c'est-Ă -dire ici percevoir des sensations. La conscience peut s'apparaĂźtre Ă  elle-mĂȘme parce qu'aussi bien dans la conscience d'objet que dans la conscience de soi, c'est elle qui agit, et elle agit d'une façon bien dĂ©terminĂ©e. C'est-Ă -dire que dans une conscience de perception, d'imagination ou de conception, il y a pour la conscience une certaine façon de poser son objet [l'objet chaleur dans la conscience perceptive est donnĂ© avec l'Ă©tiquette [perçu-Ă -l'intĂ©rieur], [bouillonnement], [douleur interne de la chaleur], etc. Cette façon de poser l'objet, c'est la marque de son action percevoir, imaginer, concevoir..., marque qui permet Ă  la conscience de soi de se dĂ©finir. En espĂ©rant t'avoir aidĂ© a minima.

Iln'y a que les mots qui comptent, – le reste n'est que bavardage. [ EugĂšne Ionesco ] Chaque citation exprime les opinions de son auteur et ne saurait engager Dicocitations. citations . Toute conscience est conscience de quelque chose. dĂ©cembre 21, 2010 FrĂ©dĂ©rick JĂ©zĂ©gou . Toute conscience est conscience de quelque chose. Edmund Husserl. Le Dico des citations.

Maurice Merleau-Ponty 1908-1961, philosophe français, reprĂ©sente le courant phĂ©nomĂ©nologique de la philosophie française du 20Ăšme siĂšcle, mĂȘme si certains le considĂšrent comme un existentialiste, puisqu'il aborde dans ses ouvrages la problĂ©matique de l'existence de l'homme dans le monde. La perception est le concept central de l'ensemble de sa pensĂ©e c'est au moyen de la perception, en effet, que nous prenons conscience de notre appartenance fondamentale au monde qui nous entoure. La phĂ©nomĂ©nologie de la perception, son ouvrage majeur, paraĂźt en 1945. Reçu premier, en 1926, Ă  l'agrĂ©gation de philosophie, Merleau-Ponty aura basĂ© toute une partie de ses travaux sur la psychologie et la neurologie. De 1949 Ă  1952, il enseigne, Ă  la Sorbonne, la psychologie de l'enfant. Pour un grand nombre d'auteurs, Merleau-Ponty est le philosophe qui confĂšre au corps un nouveau statut, en lui attribuant une fonction et une place essentielle dans l'ensemble de son Ɠuvre. Lorsque Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, en 1945, fondent la revue des Temps modernes, il fait partie, avec Raymond Aron notamment, du comitĂ© directeur. En 1951, il se fĂąche avec Sartre. Faisant, en 1947, dans Humanisme et Terreur, l'apologie du rĂ©gime communiste de Moscou, il adoptera par la suite des positions plus modĂ©rĂ©es, se dĂ©marquant de la ligne politique officielle du Parti communiste français. 1. Qu'est-ce que la phĂ©nomĂ©nologie ? a. Les leçons de la phĂ©nomĂ©nologie du philosophe allemand Edmund Husserl 1859-1938 La phĂ©nomĂ©nologie est une nouvelle discipline, inaugurĂ©e par Husserl au dĂ©but du 20Ăšme siĂšcle. Selon Husserl, la philosophie doit changer d'optique, et se mettre au service des choses mĂȘmes, lesquelles ne sont cependant pas, Ă  proprement parler, ces "objets naturels" que les scientifiques abordent comme de pures extĂ©rioritĂ©s que la raison ou la logique peuvent investir. Ce retour aux choses que prĂ©conise Husserl inaugure par consĂ©quent une nouvelle maniĂšre de les considĂ©rer les choses ou les phĂ©nomĂšnes ne sont pas donnĂ©es, mais constituĂ©es par notre conscience. Le phĂ©nomĂšne en lui n'existe que dans la mesure oĂč il est apprĂ©hendĂ© par une conscience. C'est prĂ©cisĂ©ment la conscience qui fonde le sens des phĂ©nomĂšnes ou des choses que nous pouvons trouver dans le monde. La saisie de ces objets par la conscience se nomme intentionnalitĂ©. b. L'intentionnalitĂ© Le concept d'intentionnalitĂ©, introduit par Husserl, s'exprime Ă  travers la cĂ©lĂšbre phrase Toute conscience est conscience de quelque chose. La conscience est Ă  ce titre une visĂ©e, et une non une pure "substance pensante", comme nous l'avait appris Descartes 1596-1650. Le "cogito", purement rĂ©flexif, considĂ©rait le monde comme une rĂ©alitĂ© extĂ©rieure Ă  la conscience. L'intentionnalitĂ© pose qu'en contemplant les objets de ce monde, la conscience les constitue, en mĂȘme temps qu'elle est constituĂ©e par eux. C'est pourquoi l'intentionnalitĂ© est principalement pourvoyeuse de sens. Merleau-Ponty reprendra Ă  son compte l'idĂ©e d'intentionnalitĂ©, qui tĂ©moigne de la rencontre entre la conscience et l'objet, mais en lui substituant celle de perception, grĂące Ă  laquelle il instaure en quelque sorte sa propre "phĂ©nomĂ©nologie". 2. La perception, notion fondamentale a. La perception est insĂ©parable du corps, qui la rend possible Prolongeant la pensĂ©e de Husserl, Merleau-Ponty prend une certaine distance vis-Ă -vis de la science, alors que paradoxalement, il s'intĂ©resse et participe aux travaux de la psychologie ou de la neurologie. Merleau-Ponty explique qu'on ne peut, comme le fait la science, sĂ©parer l'objet de celui qui perçoit cet objet. C'est pourquoi il se fait le critique Ă  la fois de la tradition empirique et de la tradition idĂ©aliste ou intellectualiste contre les empiristes, il dĂ©clare que les phĂ©nomĂšnes n'existent pas par eux-mĂȘmes. Contre les idĂ©alistes, que Descartes reprĂ©sente, il dĂ©clare que la conscience ne peut ĂȘtre isolĂ©e du monde dans lequel elle se trouve. La conscience ne peut ignorer qu'elle est immergĂ©e dans un monde dont elle ne peut prĂ©tendre pouvoir s'extraire. Percevoir, pour Merleau-Ponty, c'est essentiellement dĂ©couvrir du sens, ce dont se dĂ©sintĂ©resse la science, laquelle se contente de dĂ©crire les phĂ©nomĂšnes, sans les expliquer. La perception est rendue possible par le corps, qui est la fois objet du monde et point de vue sur le monde, puisqu'il est d'emblĂ©e et en premier lieu impliquĂ© dans la perception elle-mĂȘme. Le corps est "objet du monde" en tant qu'il est lui-mĂȘme, du point de vue de l'espace qu'il occupe nĂ©cessairement, une chose ou un phĂ©nomĂšne ; mais il est aussi un "point de vue sur le monde", puisque son rapport au monde est de façon spontanĂ©e, pourvoyeur de sens. Autrement dit, nous ne regardons aucune chose dans le monde sans immĂ©diatement les voir autrement qu'elles ne sont. b. Le corps propre La perception, chez Merleau-Ponty, est insĂ©parable de ce qu'il appelle le corps propre. Le corps propre se distingue du corps apprĂ©hendĂ© par les scientifiques, qu'ils assimilent Ă  une activitĂ© organique indĂ©pendante de toute conscience. Le corps propre renvoie Ă  cette vie du corps que la notion de corps organique est dans l'impossibilitĂ© de traduire. Le seul fait d'avoir des mains, des pieds, un corps, explique Merleau-Ponty, fait je suis porteur d'intentions. Je ne fais donc qu'un avec le monde dans lequel je me trouve, ce qui explique en outre pourquoi lorsque je perçois un objet, il manque nĂ©cessairement une partie de cet objet, puisque je suis prĂ©cisĂ©ment au-dedans de cet objet, lorsque je le perçois. Ce la signifie que la vie de l'Ăąme est insĂ©parable de celle du corps. Sur ce point encore, Merleau-Ponty se dĂ©marque de la philosophie cartĂ©sienne, qui instaurait un dualisme entre l'esprit et l'Ăąme Le corps et l'Ăąme sont des significations et n'ont de sens qu'au regard d'une conscience, affirme-t-il dans la PhĂ©nomĂ©nologie de la perception. Le corps propre inclut donc, en tant que tel, l'activitĂ© de la conscience, de la mĂȘme maniĂšre que celle-ci prĂ©suppose l'existence du corps.
Leplus difficile en toute chose est de commencer. dare-dare. adv. sans le moindre délai ; au plus vite ; expressément ; en toute hùte [Fam.] Expression familiale! service minimum. n. l'obligation faite aux salariés et entreprises, d'assurer un service minimum, en toute circonstance et en particulier en temps de grÚve, pendant les périodes de pointe. [Québec] dormir sur ses deux

CONSCIENCE n. f. XIIe siĂšcle. EmpruntĂ© du latin conscientia, connaissance en commun », d'oĂč connaissance, connaissance intĂ©rieure ». ★I. PSYCHOL. Perception que nous avons de notre existence, des Ă©tats et des actes de notre esprit, de ce qui se passe en nous, et de l'effet produit en nous par ce qui se passe hors de nous. ☆1. Impression d'ĂȘtre prĂ©sent au monde, prĂ©sent Ă  soi. Avoir sa conscience, toute sa conscience. Rester sans conscience, privĂ© de conscience. Perdre conscience, s'Ă©vanouir ou s'endormir. Le choc lui a ĂŽtĂ© toute conscience. Le malade n'a plus sa conscience. L'abolition de la conscience dans le coma. Reprendre conscience, recouvrer la conscience, revenir Ă  soi ou s'Ă©veiller. ☆2. Sentiment plus ou moins rĂ©flĂ©chi des Ă©tats et des actes qui se succĂšdent en nous et qui constituent notre vie intĂ©rieure, notre personnalitĂ© ; ce qui est connu par introspection. Les faits de conscience. Conscience spontanĂ©e, premiĂšre impression que nous avons de nos Ă©tats psychiques. Conscience rĂ©flĂ©chie, retour de l'esprit sur l'impression vĂ©cue. La conscience de soi. Champ de la conscience, champ de conscience, ensemble des faits actuels qui constituent notre psychisme ; ensemble de ce que notre esprit peut embrasser. Un champ de conscience large, Ă©troit. Le courant de conscience, le dĂ©roulement ininterrompu de l'activitĂ© psychique. La conscience d'ĂȘtre un sujet qui pense, une personne libre. ‱ Titre cĂ©lĂšbre Essai sur les donnĂ©es immĂ©diates de la conscience, d'Henri Bergson 1889. ‱ Par anal. SOCIOL. Conscience collective, maniĂšres de sentir, de penser et d'agir propres Ă  un groupe dĂ©terminĂ©, par opposition Ă  Conscience individuelle. Conscience de classe, sentiment d'appartenir Ă  une classe sociale prĂ©cise. Son comportement Ă©tait dictĂ© par la conscience de classe. ☆3. Perception par un sujet d'une situation, d'une conduite, d'un comportement ; connaissance qui en rĂ©sulte. Avoir une conscience claire, nette, aiguĂ«, de ce que l'on dit, de ce que l'on fait. Il n'a pas une juste conscience de ses possibilitĂ©s, de ses limites. Avoir conscience de quelque chose, avoir une claire connaissance de l'existence prĂ©sente de cette chose. Elle a conscience de son charme, de son talent. Avoir conscience de ses fautes, de ses pĂ©chĂ©s. Avoir la conscience du devoir accompli. J'ai eu conscience de mon erreur, de m'ĂȘtre trompĂ©, que je m'Ă©tais trompĂ©. Il avait vaguement conscience qu'on lui avait menti. AffolĂ©, l'enfant n'avait plus conscience de rien. Prendre conscience de quelque chose, en acquĂ©rir une claire connaissance. Prise de conscience, le fait d'Ă©veiller son attention Ă  une question jusqu'alors mal perçue, d'en acquĂ©rir une connaissance claire, nette. Susciter dans l'opinion publique la prise de conscience des problĂšmes Ă©conomiques.★II. MORALE. FacultĂ© de porter spontanĂ©ment des jugements sur la valeur morale des actions humaines ; ce par quoi l'homme discerne le bien du mal. ☆1. CapacitĂ© de distinguer le bien et le mal ; sentiment intime par lequel l'homme se rend tĂ©moignage Ă  lui-mĂȘme de ce qu'il fait de bon et de mauvais. Une conscience exigeante, tourmentĂ©e. Avoir la conscience large, relĂąchĂ©e et, fam., Ă©lastique. Se poser des problĂšmes de conscience, avoir des scrupules de conscience. Vivre une crise de conscience, un drame de conscience. Agir selon sa conscience, contre sa conscience. Cas de conscience, voir Cas. ‱ SpĂ©cialt. La conscience publique, le sentiment qu'un peuple a de ses valeurs. Un tel acte est une insulte Ă  la conscience publique. ‱ Loc. adv. En conscience, en bonne conscience, en vĂ©ritĂ©, selon les rĂšgles de la morale. En bonne conscience, pouvez-vous me demander un tel prix ? Vous ĂȘtes en conscience obligĂ© Ă  cela. Par acquit de conscience, voir Acquit. ‱ Expr. Avoir la conscience tranquille, avoir bonne conscience, avoir sa conscience pour soi, n'avoir rien Ă  se reprocher. J'ai ma conscience pour moi. Avoir mauvaise conscience, se faire des reproches. Cette malheureuse histoire me donne mauvaise conscience. PĂ©j. Se donner bonne conscience, ne pas vouloir reconnaĂźtre ses fautes, sa responsabilitĂ©. Vieilli. Se faire conscience d'une chose, se faire scrupule d'une chose, parce qu'on la juge contraire Ă  la morale ou Ă  la biensĂ©ance. Je me fais conscience de vous importuner. ☆2. VolontĂ© de choisir le bien, de faire le bien. Je m'en rapporte Ă  votre conscience, je laisse cela Ă  votre conscience. Ma conscience rĂ©pugne Ă  de tels procĂ©dĂ©s. Avoir de la conscience, ĂȘtre homme de conscience, ĂȘtre scrupuleux, vouloir ne rien faire de mal. Il est sans conscience, il n'a pas de conscience. J'en fais une affaire de conscience, je m'en fais un devoir. Expr. proverbiale empruntĂ©e Ă  Rabelais. Science sans conscience n'est que ruine de l'Ăąme. ‱ Par ext. Conscience professionnelle, le fait d'agir conformĂ©ment Ă  un code de dĂ©ontologie ou d'accomplir sa tĂąche avec une honnĂȘtetĂ© scrupuleuse. La conscience professionnelle d'un artisan, d'un mĂ©decin. Un grave manque de conscience professionnelle. S'en remettre Ă  la conscience d'un fournisseur. Il y a mis de la conscience, beaucoup de conscience, il n'a rien nĂ©gligĂ© pour bien s'en acquitter. ‱ Expr. Faire un travail en conscience, comme il doit ĂȘtre fait. TYPOGR. Travail en conscience, exĂ©cutĂ© et payĂ© Ă  l'heure, et pour lequel on s'en rapporte Ă  la conscience de l'ouvrier. Une journĂ©e de conscience. Mettre un compositeur en conscience. ☆3. FacultĂ© d'examiner sa vie intĂ©rieure, de mettre ses actes en conformitĂ© avec ses convictions religieuses, philosophiques, etc. Faire un examen de conscience, rechercher dans sa conduite ses responsabilitĂ©s, fautes et erreurs. LibertĂ© de conscience, libertĂ© de choisir ses croyances, d'y adhĂ©rer publiquement et d'y conformer ses actes. RELIG. Directeur de conscience, prĂȘtre qui guide par ses conseils la conduite d'un fidĂšle. Consulter son directeur de conscience. Examen de conscience, exercice intĂ©rieur par lequel on considĂšre et juge sa conduite en vue de s'en repentir et d'obtenir l'absolution de ses fautes, de ses pĂ©chĂ©s. - DROIT. Clause de conscience, disposition lĂ©gale permettant de rompre un contrat ou de refuser d'accomplir certains actes dans l'exercice de sa profession, en invoquant des motifs d'ordre moral. Objection de conscience, le fait de se refuser Ă  accomplir ses obligations militaires pour des motifs d'ordre moral ou religieux. Le statut des objecteurs de conscience. ☆4. PrĂ©sence intĂ©rieure d'une exigence de puretĂ© morale. Écouter la voix, les reproches de sa conscience. ComparaĂźtre devant le tribunal de sa conscience. Sa conscience l'empĂȘchait de dormir. Se mettre en rĂšgle avec sa conscience. Assurer le repos, la paix de sa conscience. Transiger avec sa conscience. Trouver, chercher des accommodements avec sa conscience. ‱ Expr. Avoir quelque chose sur la conscience, avoir des remords sur la conscience, avoir quelque chose Ă  se reprocher, se sentir coupable. Dire tout ce que l'on a sur la conscience, ne rien cacher de ce que l'on sait, de ce qui vous est un fardeau moral. Il a tout avouĂ©, pour dĂ©charger, pour soulager sa conscience. Sur mon honneur et ma conscience, en mon Ăąme et conscience, formule qui prĂ©cĂ©dait la dĂ©claration du premier jurĂ© d'un jury d'assises et, par ext., formule signifiant que l'on s'exprime en toute sincĂ©ritĂ©, en toute honnĂȘtetĂ©. On dit dans le mĂȘme sens La main sur la conscience. Dites-moi, la main sur la conscience, ce que vous pensez de cela. ☆5. Par mĂ©ton. La personne en tant qu'ĂȘtre moral. Pervertir les consciences. Acheter les consciences. Mettre les consciences Ă  l'encan. ‱ SpĂ©cialt. Personne servant de modĂšle ou de conseiller. Vous ĂȘtes ma conscience. Dans cette pĂ©riode troublĂ©e, il fut la conscience de la nation.

Jeme fais conscience de vous importuner si souvent de la mĂȘme chose. On dit dans le mĂȘme sens C'est conscience de faire telle chose. C'est conscience de le laisser dans l'erreur oĂč il est. Avoir de la conscience, ĂȘtre homme de conscience, Être attentif Ă 
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Tusais que tout rĂȘve d’extraterrestres permet de lever le voile sur la partie secrĂšte de ton esprit ? Tu tentes peut-ĂȘtre de t’évader d’une existence ennuyeuse ou tu vas bientĂŽt rencontrer une personne hors du commun. - Bonjour mon cher Thierry. J’entends donc que tu vas bien! Tu fais toujours des rĂȘves lucides ou Ă©veillĂ©s, n’est-ce pas? Ça vient d’oĂč Ce site a Ă©tĂ©
Quel est l'objet de la conscience ? La conscience est-elle un ­rapport immĂ©diat de soi Ă  soi, ou suppose-t-elle un dĂ©tour par des ­personnes ou des objets extĂ©rieurs, une mĂ©diation ? I La conscience comme visĂ©e de » ou relation Ă  » 1 Les limites de la conscience comme forme vide Le sujet peut‑il se saisir comme conscience, comme sujet pensant, par simple ­retour sur soi, par simple introspection, ­indĂ©pendamment de tout rapport aux choses ou Ă  ­autrui ? Ces questionnements soulignent la faiblesse d'une conscience fondĂ©e sur une simple introspection coupĂ©e du monde, d'une conscience isolĂ©e comme substance autosuffisante et comme forme vide. mot-clĂ© L'introspection est une vue intĂ©rieure, le fait, pour un sujet, d'observer et d'analyser ses Ă©tats de conscience en vue de se connaĂźtre lui-mĂȘme. Descartes sortira du doute grĂące Ă  la dĂ©couverte de la vĂ©racitĂ© divine. Il pourra dĂšs lors complĂ©ter sa conception premiĂšre du cogito par la connaissance du monde. 2 La conscience comme intentionnalitĂ© La conception chosifiante de la conscience est critiquĂ©e par la phĂ©nomĂ©nologie de Husserl. Si Descartes a eu raison de vouloir mettre le monde entre parenthĂšses pour redĂ©couvrir le caractĂšre fondateur de la conscience, son tort a Ă©tĂ© de considĂ©rer la conscience comme une chose pensante pouvant exister par elle-mĂȘme, indĂ©pendamment des choses matĂ©rielles. mot-clĂ© La pensĂ©e de Husserl 1859-1938 s'appelle une phĂ©nomĂ©nologie parce que, selon lui, la tĂąche de la philosophie est de dĂ©crire les phĂ©nomĂšnes, c'est‑à‑dire ce qui apparaĂźt Ă  la conscience. Pour Husserl, la conscience ne peut ĂȘtre une chose refermĂ©e sur elle-mĂȘme elle est une visĂ©e ou une relation ouverte. Elle n'est pas une substance, mais un acte, dĂ©fini par son intentionnalitĂ© ». Dans ses MĂ©ditations cartĂ©siennes, Husserl Ă©crit que toute conscience [
] est conscience de quelque chose. » II Les manifestations de la conscience 1 La conscience du monde par l'action La conscience prĂ©suppose le monde, parce que nous nous reconnaissons d'abord dans nos actions sur les choses, Ă  travers le langage et le travail. Loin d'ĂȘtre un prĂ©supposĂ©, la conscience est un rĂ©sultat, le produit d'une expĂ©rience de confrontation et de transformation du monde. Hegel insiste sur cette condition essentielle d'une conscience de soi vĂ©ritable le monde est une mĂ©diation nĂ©cessaire entre nous et nous-mĂȘmes. En effet, il ne s'agit pas d'un monde brut et naturel, mais d'un monde transformĂ©, que nous avons façonnĂ© et qui porte la marque de l'esprit. C'est une vĂ©ritable lutte pour la reconnaissance », un combat Ă  mort que, d'aprĂšs Hegel, l'homme mĂšne pour s'imposer Ă  l'autre comme conscience. La conscience de soi passe par le fait qu'autrui me reconnaĂźt comme un ĂȘtre libre. 2 La conscience comme libertĂ© Sartre s'oppose lui aussi Ă  la chosification de la conscience. Les objets sont entiĂšrement dĂ©terminĂ©s par leurs propriĂ©tĂ©s et ne peuvent rien ĂȘtre d'autre que ce qu'ils sont. Ils sont, comme dit Sartre, en-soi ». Leur essence prĂ©cĂšde leur existence. Le sujet conscient, quant Ă  lui, est un pour-soi » il peut toujours ĂȘtre diffĂ©rent, il n'est pas enfermĂ© dans une dĂ©finition. Parce qu'il est conscient, l'homme est projet, dit Sartre, et non objet. Il n'est pas produit passivement par sa naissance, sa famille ou la sociĂ©tĂ©, comme un animal ou un robot ; il est avant tout dans le choix conscient de sa vie. L'existence de l'homme prĂ©cĂšde son essence. Par la conscience, l'homme, seul, existe car ex-sister » c'est sortir de soi, ĂȘtre Ă  distance de soi-mĂȘme. Et par la conscience l'homme est libre dans sa possibilitĂ© de dĂ©passer ce qu'il est.
HUSSERL «Toute conscience est conscience de quelque chose.»On trouve cette citation dans la seconde partie des « MĂ©ditations cartĂ©siennes » (1929). Husserl (1859-1938) est le fondateur de la phĂ©nomĂ©nologie et le prĂ©curseur de ce que l'on nomme l'existentialisme. Le mot d'ordre de la phĂ©nomĂ©nologie est le retour aux choses mĂȘmes. français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Traduction - dopĂ©e Ă  l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu rĂ©cupĂ©rer les informations. Nous travaillons pour rĂ©soudre ce problĂšme au plus vite. Il nous faut prendre conscience d'une chose Traduction de voix et de textes plus longs Il nous faut prendre conscience d'une chose Schengen comptera deux États membres hors UE lorsque la participation de l'Islande et de la NorvĂšge sera confirmĂ©e, et cela aura des implications sur l'ensemble du fonctionnement de l'Union europĂ©enne. We need to be aware of the implications for the whole operation of the European Union of the fact that Schengen will contain two non-EU Member States when Icelandic and Norwegian participation is confirmed. Il nous faut prendre conscience d'une chose Schengen comptera deux États membres hors UE lorsque la participation de l'Islande et de la NorvĂšge sera confirmĂ©e, et cela aura des implications sur l'ensemble du fonctionnement de l'Union europĂ©enne. We need to be aware of the implications for the whole operation of the European Union of the fact that Schengen will contain two non-EU Member States when Icelandic and Norwegian participation is confirmed. Il y a quelque chose lĂ  et il faut prendre conscience que ce quelque chose a une utilitĂ©. Il faut donc envisager de passer Ă  autre chose et prendre conscience qu'il existe un moyen doux et naturel de devenir en bonne santĂ©. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 3755759. Exacts 2. Temps Ă©coulĂ© 603 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200 Avoirquelque chose sur la conscience, avoir des remords sur la conscience, avoir quelque chose Ă  se reprocher, se sentir coupable. Dire tout ce que l’on a sur la conscience, ne rien cacher de ce que l’on sait, de ce qui vous est un fardeau moral. Il a La Conscience reprĂ©sente nos pensĂ©es, ce que nous sommes, c'est la seule chose qui nous est propre . Nos pensĂ©es sont des vibrations crĂ©atrices - Nous vivons ce que nous pensons, c'est le Pouvoir crĂ©ateur que Dieu nous a donnĂ©. La Souffrance vient du choix de la Conscience de vivre sĂ©parĂ©e de Dieu, le flot abondant de la VIE! la SĂ©paration est une grande illusion. Notre conscience est portĂ©e en permanence par le corps de matiĂšre l'Ă©lĂ©ment TERRE = les atomes = la manifestation physique de la vie = Dieu manifestĂ© sur le plan physique et tous les atomes de l'Univers baignent en permanence dans l'ocĂ©an vibratoire de la vie = l'Ă©lĂ©ment EAU = le corps vibratoire de Dieu qui met en forme la matiĂšre sur la grille de l'espace et du temps. Nous vivons tous dans le corps physique et le corps vibratoire de Dieu 24h/24h, il n'y a donc aucune sĂ©paration !!! je rappelle que Dieu est Amour, nous baignons dans son Amour Ă  chaque instant , tout nous est donnĂ© en abondance , et c'est nous qui choisissons de ne pas le reconnaitre et de vivre sĂ©parĂ© de lui ! la Conscience est une expĂ©rience de Dieu Dieu a créé la conscience pour voir ce qu'elle va choisir de crĂ©er avec ses pensĂ©es. Pour ne pas perturber l'Univers Originel Parfait, l'expĂ©rience de la Conscience se fait dans un rĂȘve individuel que Dieu Ă  créé pour nous. Dans notre rĂȘve individuel , Nous avons le choix de crĂ©er notre vie 1 - avec sa guidance le CrĂ©ateur , la seul VERITE est alors notre seul Maitre et nous crĂ©ons avec lui notre Paradis individuel ici et maintenant dans la MatiĂšre 2 - ou sans sa guidance Nous choisissons de vivre sĂ©parĂ© de lui et l'illusion de nos croyances , l'EGO devient alors le Maitre de notre vie et tout seul , nous sommes trĂšs loin de vivre le Paradis ici et maintenant NOUS AVONS TOUS LE CHOIX DE CHOISIR AVEC QUI ON VEUT VIVRE CETTE EXPERIENCE DE LA CONSCIENCE ! HUSSERL La conscience est nĂ©cessairement et intentionnellement conscience de quelque chose. Et, cette idĂ©e est prĂ©cisĂ©ment une des thĂšses centrales d’un courant philosophique qui s’appelle la phĂ©nomĂ©nologie, dont l’initiateur est Husserl. "La perception de cette table est, avant comme aprĂšs, perception de cette table. En effet, Nietzsche a certainement envoyĂ© les attaques les plus rudes contre toute prĂ©tention de "certitude immĂ©diate", la certitude cartĂ©sienne du Cogito autant que les certitudes empirico-sensualistes ,ou encore les philosophies post-kantiennes et post-hegelienne... Il est donc bien normal que tout passe sous le marteau nietzschĂ©en. Car, pour l'auteur, la "vĂ©ritĂ©" - encore faudrait-il en dĂ©finir le sens - se retrouve dĂ©pourvue de tout argument lorsqu'elle ne sort pas vainqueur d'un combat qui puisse justifier sa puissance. Dans le premier aphorisme de "Par delĂ ..." Nietzsche pose d'emblĂ©e le souci qui guide tout le livre. Mais sur qui peut-on compter pour la mise en combat? EnvoyĂ© par Nietzsche Au fond, qui pose les questions? Qu'est-ce donc en vous qui veut la "vĂ©ritĂ©"?" De fait, la question de l'origine de ce vouloir nous a longtemps retenu, jusqu'Ă  ce que enfin une question encore plus essentielle nous ait dĂ©finitivement arrĂȘtĂ©s celle de la valeur de cette volontĂ©. [...] Le problĂšme de la valeur de la vĂ©ritĂ© s'est-il prĂ©sentĂ© Ă  nous, ou est-ce nous qui l'avons abordĂ©?§1 "Par delĂ ..." n'est pas un livre de solutions, mais un ensemble rĂ©flexions problĂ©matiques Ă  l'oeuvre, de problĂšmes non pris en compte dans l'hiustoire, montrant la nĂ©cessitĂ© d'une rĂ©elle jeunesse, d'une pensĂ©e libre, la nĂ©cessitĂ© d'un dĂ©passement des philosophies transmises par l'histoire. De douter et faire douter, en somme, Ă  partir de nouvelles "perspectives" de recherche. Mais la mise en garde du dĂ©but du livre est Ă©galement importante, car selon Nietzsche, cette recherche "comporte un risque, et peut-ĂȘtre le plus grand des risques", Ă  savoir la tendance de se figer en doctrine ce qui reviendrait Ă  en faire un traitĂ© de morale. Comme Nietzsche l'Ă©crivait Ă  son ami Jacob Burckhardt en 1886, lorsqu'il lui envoya un exemplaire du livre EnvoyĂ© par Nietzsche "Les conditions effrayantes de tout accroissement de la culture, le rapport inquiĂ©tant entre ce qu'on appelle "l'amĂ©lioration" de l'homme ou carrĂ©ment son "humanisation" et l'augmentation du type "homme", surtout la contradiction qui existe entre toute conception morale et toute conception scientifique de la vie, [...] voilĂ , ce me semble, un problĂšme que nous ne partageons, Dieu merci, qu'avec un tout petit nombre de vivants et de morts. Poser ce problĂšme, c'est peut-ĂȘtre l'entreprise la plus hardie qui soit, et la plus dangereuse, non pour celui qui l'ose, mais pour ceux auxquels il s'adresse". DeriĂšre la critique nietzschĂ©enne de la philosophie, il n'y a pas le souci de descendre un philosophe, mais de rendre possible une pensĂ©e actuelle, un diagnostic sur l'Ă©tat prĂ©sent fin du XVIIIe qui ne soient pas vĂ©rolĂ©s d'impossibilitĂ©s a priori transmises par l'histoire, mais dont le sens se retrouve diluĂ© et Ă©merge sous forme d'Ă©vidences. En effet, les a priori historiques Ă©taient encore tellement pesants principalement Kant et Hegel que toute proposition de recherche philosophique psychologique,... s'en retrouvait freinĂ©e a priori. Bref, l'Allemagne, pour nietzsche, n'a pas encore fait sa Renaissance, elle ne l'a fait que par procuration. VoilĂ  le grand reproche de Nietzsche la "culture" par procuration et le lourd bagage historique que recouvrent les pensĂ©es "modernes". Ainsi, par rapport Ă  Descartes, le problĂšme de Nietzsche tient en deux aspects 1 Les erreurs manifestes de raisonnement et les consĂ©quences actuelles. D'ou la nĂ©cessitĂ© du "diagnostic" des prĂ©supposĂ©s historiques qui ont rendu vicieu toute innovation... 2 L'importance de Descartes, Kant, Hegel,etc. en tant que limites qui nous sont donnĂ©es Ă  dĂ©passer et non pas Ă  suivre bĂȘtement... Ainsi d'un point de vue analytique, Nietzsche rĂ©cuse l'intuition mĂȘme de Descartes, en tant que celle-ci implique toujours un "prĂ©jugĂ©", un Ă©lĂ©ment d' interprĂ©tation hĂ©tĂ©rogĂšne prĂ©alable qu'on "oublie". EnvoyĂ© par Nietzsche [...] ce "je pense" suppose que je compare, pour Ă©tablir ce qu'il est, mon Ă©tat du moment Ă  d'autres Ă©tats que m'a rĂ©vĂ©lĂ©s l'expĂ©rience de mon moi ; du fait que je doive me reporter ainsi Ă  un "savoir" venu d'ailleurs, ce "je pense" n'a donc pour moi aucune certitude immĂ©diate. §16 Mais, comme Nietzsche ne veut pas tomber en excĂšs mais analyser finement, il soumet sa propre critique, en contrepoint, au tribunal de la vie en posant en la question "Monsieur, [...] pourquoi est-ce absolument la vĂ©ritĂ© qu'il vous faut?" Question qui, en poassant, semble, Ă  premiĂšre vue, rejoindre le propos des ConsidĂ©rations Inactuelles II, oĂč Nietzsche critiquait dĂ©jĂ  tout savoir en les soumettant au "tribunal de la vie" EnvoyĂ© par Nietzsche [...]nous sommes devenus inaptes Ă  vivre, Ă  voir et Ă  entendre d’une façon simple et juste, Ă  saisir avec bonheur ce qu’il y a de plus naturel, et jusqu’à prĂ©sent nous ne possĂ©dons pas mĂȘme la base d’une culture, parce que nous ne sommes pas persuadĂ©s qu’au fond de nous-mĂȘmes nous possĂ©dons une vie vĂ©ritable. ÉmiettĂ© et Ă©parpillĂ© çà et lĂ  ; dĂ©composĂ©, en somme, presque mĂ©caniquement, en une partie intĂ©rieure et une partie extĂ©rieure ; parsemĂ© de concepts comme de dents de dragons, engendrant des dragons-concepts ; souffrant de plus de la maladie des mots ; dĂ©fiant de toute sensation personnelle qui n’a pas encore reçu l’estampille des mots ; fabrique inanimĂ©e, et pourtant Ă©trangement active, de mots et de concepts, tel que je suis j’ai peut-ĂȘtre encore le droit de dire de moi je pense, donc je suis, mais non point je vis, donc je pense. L’ ĂȘtre » vide m’est garanti, non point la vie » pleine et verdoyante. Ma sensation primitive me dĂ©montre seulement que je suis un ĂȘtre pensant, mais non point que je suis un ĂȘtre vivant, que je ne suis pas un animal, mais tout au plus un cogital. Donnez-moi d’abord de la vie et je saurai vous en faire une culture ! — C’est le cri que poussera chaque individu de cette premiĂšre gĂ©nĂ©ration. Et tous les individus se reconnaĂźtront les uns les autres Ă  ce cri. Qui donc voudra leur donner cette vie ? ConsidĂ©rations Inactuelles II C'est la bĂȘtise mĂȘme que fustige alors Nietzsche, de penser qu'il faille dĂ©montrer les causes de la vie pour que cette vie soit effective. La pensĂ©e n'est pas seulement douteuse comme concept, elle ne rĂ©cuse pas l'hypothĂšse selon laquelle elle puisse ĂȘtre une nĂ©cessitĂ© "instinctive" "la plus grande partie de la pensĂ©e consciente doit aussi ĂȘtre rangĂ©e parmi les activitĂ©s de l'instinct, y compris la pensĂ©e philosophique"§3. Encore une fois, c'est de l'utilitĂ© pour la vie que rĂ©clame Nietzsche, ce qui lui fait dire en §4, non sans ironie, que "les jugements les plus faux les jugements synthĂ©tiques a priori sont du nombre nous sont les plus indispensables [...] au point que renoncer au jugement faux serait renoncer Ă  la vie, nier la vie. Que le non-vrai soit une condition de la vie". On comprend alors quel est le problĂšme des fondements mĂ©taphysiques selon Nietzsche ils sont tautologiques et derriĂšre un discours sur ce que les choses sont "vĂ©ritablement", elles ne disent que comment elles doivent ĂȘtre. Elles ne permettent pas de dĂ©passer le statut de point de vue. Et pour l'expliquer, Nietzsche y ajoute des facteurs psychologiques "amour de sa propre philosophie", Ă©gocentrisme, naĂŻvetĂ©, prise de pouvoir, sur-rĂ©action... Or, si la vertu se dit sur l'exemple de ces philosophes, savants, artistes, etc. qui se sont trompĂ©s ou ont rusĂ© de multiples façons alors il faut en conclure que cette mĂȘme vertu est antinomique, ou plutĂŽt, le non-vertueux, l'immoral, doivent alors ĂȘtre considĂ©rĂ© comme des Ă©lĂ©ments constitutif de cette mĂȘme vertu. Or, pour Ă©lucider cela, nous dit Nietzsche, il faut prendre cette hypothĂšse trĂšs au sĂ©rieux. Et donc, il faut de vĂ©ritables "esprits libres". Or, l'Ă©poque de Nietzsche a encore du mal Ă  dĂ©passer ce stade... Donc, concernant ce Cogito, la question qui se pose est la suivante comment doit-on considĂ©rer le statut du "je" et de la "pensĂ©e"? Et encore de lĂ  l'existence? Le "je" de Nietzsche n'est rien a priori, il est une faute originelle de raisonnement qui s'est cristallisĂ©. On ne trouve pas "je" ou "moi", on l'invente. La grammaire nous fait croire qu'on trouve quelque chose, mais comme pour Kant et sa "nouvelle facultĂ©", cette faute appartient Ă  une "Ă©poque oĂč l'on ne savait pas encore faire la diffĂ©rence entre "trouver" et "inventer!" Et Ă  chaque fois que nous essayons de rĂ©futer la faute, nous retombons dans la faute mĂȘme. Pourtant, la rĂ©futation est irrĂ©sistible "Quelque chose" est toujours prĂ©supposĂ©, mais ce quelque chose, on ne peut pas le trouver. Il est toujours dĂ©jĂ  interprĂ©tĂ© et posĂ© quelque part, entachĂ© d'une histoire dont le sens nous est en partie cachĂ©, il nous faut donc le reconstruire. On peut certes en faire le diagnostic, retracer une gĂ©nĂ©alogie de l'erreur, mais en cela, on aurait tort de prĂ©tendre trouver une vĂ©ritĂ©. On ne ferait qu'imposer une interprĂ©tation dominante. Car on ne choisit pas d'oublier l'histoire de notre Ă©ducation. On peut juste en prendre conscience pour la nier. Mais est-ce assez pour ĂȘtre libre? "Un tel "esprit libre" est-il possible?", se demandait dĂ©jĂ  Nietzsche dans l'introduction de Humain, Trop Humain. Cordialement. avoirconscience de quelque chose, ou ( et ) ĂȘtre une conscience. Elle devient quelque chose en moi, ou quelque chose qui est moi, une sorte d’entitĂ© dont il faudrait percer les mystĂšres. Elle serait le siĂšge de la pensĂ©e et de la personnalitĂ© des individus. C’est ce deuxiĂšme sens qui, Ă  partir de Descartes, intĂ©resse avant

Il y a quelque chose d’étrange lorsqu’on y rĂ©flĂ©chit un peu. Vous ĂȘtes tous conscients de lire les mots qui dĂ©filent actuellement sous vos yeux, mais si je vous demandais de dĂ©crire ce qui se passe dans votre tĂȘte, comment tout cela est possible, vous auriez presque tous une explication diffĂ©rente. À un point tel qu’il existe une vive polĂ©mique Ă  la fois entre les chercheurs en neurosciences et entre les membres des disciplines qui s’y intĂ©ressent, que ce soient les philosophes, les spĂ©cialistes de la cognition, les chercheurs en intelligence artificielle et mĂȘme les physiciens. Il faut l’affirmer trĂšs clairement, le dĂ©fi est de taille. Les neurosciences ne veulent rien de moins que de localiser les rĂ©gions du cerveau responsables de cet Ă©tat et la façon dont ces rĂ©gions communiquent entre elles pour donner ce rĂ©sultat final, Ă©vanescent, qu’est l’expĂ©rience subjective de notre esprit. Bien des philosophes ne croient pas que cela soit possible, car au fond, la question est de savoir si le cerveau peut, par lui-mĂȘme, comprendre comment il fonctionne. Qu’est-ce que la conscience ? Comme dirait le philosophe français AndrĂ© Comte-Sponville, la conscience est l’un des mots les plus difficiles Ă  dĂ©finir ». Je vous propose donc la plus simple et la plus gĂ©nĂ©rale des dĂ©finitions la conscience est cette capacitĂ© de percevoir sa propre existence et celle du monde qui l’entoure. Je laisse bien sĂ»r ici de cĂŽtĂ© la conscience dite morale ». Comme l’a dĂ©montrĂ© la rĂ©action de nos lecteurs et lectrices Ă  un rĂ©cent article publiĂ© sur le site de L’actualitĂ©, la dĂ©monstration scientifique de la mĂ©canique de la conscience est perçue comme rĂ©ductionniste » par bien des philosophes, des religieux et des dĂ©fenseurs de la spiritualitĂ©. L’humanitĂ© y rĂ©flĂ©chit depuis si longtemps que l’approche scientifique, qui semble rĂ©duire l’état humain Ă  un savant mĂ©lange de processus biochimiques, Ă©lectriques et structurels, est souvent perçue comme un mauvais joueur qui vient perturber les consensus dĂ©jĂ  existants. Pourtant, la mĂ©thode scientifique peut nous en apprendre beaucoup sur le sujet. Quelles rĂ©gions du cerveau sont impliquĂ©es ? C’est vraiment dans les annĂ©es 1990 que dĂ©bute l’exploration du phĂ©nomĂšne de la conscience par les neurosciences avec l’arrivĂ©e de nouveaux outils d’imagerie cĂ©rĂ©brale — dont la rĂ©sonance magnĂ©tique fonctionnelle — qui permettent d’isoler les rĂ©gions du cerveau actives lorsque l’on exĂ©cute une tĂąche. Les chercheurs ont donc utilisĂ© l’imagerie pour comparer l’activitĂ© du cerveau lorsque nous sommes conscients par rapport Ă  des Ă©tats de non-conscience comme le coma, le sommeil et les premiers moments de l’éveil. AprĂšs 30 ans de recherche, le seul constat auquel on arrive est que la conscience n’est pas gĂ©nĂ©rĂ©e dans une seule rĂ©gion du cerveau. Comme c’est souvent le cas en recherche, deux Ă©coles » se sont constituĂ©es. Il y a d’abord ceux qui font l’hypothĂšse que la majoritĂ© des rĂ©gions requises pour obtenir la conscience se situent Ă  l’avant du cerveau, dans la rĂ©gion frontale. Et de l’autre cĂŽtĂ©, ceux qui postulent que tout cela se dĂ©roule dans des rĂ©gions Ă  arriĂšre du cerveau, soit les lobes occipital et pariĂ©tal. Or, au fil des ans, la recherche tend de plus en plus Ă  dĂ©montrer que toutes ces rĂ©gions ont une importance dans l’ensemble des mĂ©canismes menant Ă  la conscience. Les principales rĂ©gions impliquĂ©es dans la conscience seraient celles du cortex moteur, de la mĂ©moire fonctionnelle et du langage situĂ©es Ă  l’avant du cerveau, ainsi que celles de l’attention, de l’audition et de la vision situĂ©es Ă  l’arriĂšre. De plus, on dĂ©couvre maintenant d’autres rĂ©gions plus anciennes de notre cerveau dans le systĂšme limbique qui participent Ă  cet Ă©tat. Le thalamus, par exemple, situĂ© au centre du cerveau pourrait jouer un rĂŽle de coordinateur de l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale de toutes ces rĂ©gions. Mais la vĂ©ritable question est de savoir comment elles sont interreliĂ©es pour donner naissance Ă  la conscience. Les trois thĂ©ories des neurosciences Pour rĂ©pondre Ă  cette importante question, la recherche scientifique semble s’articuler autour de trois thĂ©ories de la conscience. Il y a d’abord la thĂ©orie globale de l’espace de travail » qui postule que la conscience est un Ă©vĂ©nement momentanĂ©, vĂ©cu de façon subjective, de notre mĂ©moire de travail, celle que nous utilisons par exemple pour mĂ©moriser un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. Ceux qui la dĂ©fendent utilisent la mĂ©taphore du cerveau comme Ă©tant une scĂšne de théùtre. La conscience serait le projecteur qui se dĂ©place dans le cerveau pour Ă©clairer les rĂ©gions utiles Ă  notre survie Ă  chaque instant. La deuxiĂšme thĂ©orie — celle de l’ intĂ©gration de l’information » — propose Ă  l’inverse que la conscience Ă©merge par une intĂ©gration constante entre toutes les diffĂ©rentes rĂ©gions impliquĂ©es, quelle que soit la tĂąche que nous accomplissons entendre, voir ou lire, par exemple. TrĂšs critiquĂ©e dans le milieu, elle a toutefois une utilitĂ© clinique, puisqu’elle permet de construire des modĂšles mathĂ©matiques qui relient l’activitĂ© du cerveau dans diffĂ©rentes rĂ©gions Ă  un certain degrĂ© de conscience, par exemple un coma plus ou moins profond. Et la derniĂšre — qui, je dois l’avouer, est d’une grande complexitĂ© — propose l’apport de la mĂ©canique quantique » dans l’expression mĂȘme de la conscience. La mĂ©canique quantique est cette branche de la physique qui explique qu’au niveau de l’atome, la rĂ©alitĂ© est fort diffĂ©rente de la nĂŽtre, et que la matiĂšre se comporte Ă  la fois comme une onde et une particule. Cette rĂ©alitĂ© quantique » agirait sur des structures prĂ©sentes dans toutes les cellules du cerveau, les microtubules, qui servent notamment Ă  transporter des substances d’un endroit Ă  un autre dans les neurones. Des chercheurs pensent que les microtubules adopteraient un comportement quantique Ă  cause de la maniĂšre dont ils sont organisĂ©s, et que c’est ce phĂ©nomĂšne qui donnerait naissance Ă  la conscience. On a dĂ©couvert cette piste en analysant, entre autres, comment certains agents anesthĂ©siants, ayant des propriĂ©tĂ©s quantiques diffĂ©rentes de nos cellules, comme le xĂ©non, nous font quitter momentanĂ©ment le monde de la conscience. À quoi bon comprendre la conscience ? Sur le plan mĂ©dical, une meilleure comprĂ©hension de la conscience serait un atout dans le traitement de nombreuses maladies, dont les accidents cĂ©rĂ©braux, le syndrome du stress post-traumatique, la schizophrĂ©nie et mĂȘme les phobies. Plusieurs Ă©quipes travaillent avec les rĂ©sultats de la recherche scientifique sur la conscience pour appliquer ces savoirs Ă  des thĂ©rapies efficaces. On n’en est qu’au dĂ©but de ces applications des mĂ©canismes de la conscience sur le traitement des maladies, mais c’est un domaine novateur et prometteur. Nous sommes Ă  l’ùre de l’interdisciplinaritĂ© et de la collaboration. Pour parvenir Ă  intĂ©grer Ă  la fois les dĂ©couvertes scientifiques, les grandes thĂ©ories cognitives et philosophiques, il est certain que le partage, le dĂ©bat et l’intĂ©gration des savoirs seront grandement plus utiles dans notre comprĂ©hension de la conscience que les querelles stĂ©riles. De toute façon, les neurosciences dĂ©montrent que les mĂ©canismes Ă  l’Ɠuvre sont loin d’ĂȘtre rĂ©ducteurs », mais bien d’une grande complexitĂ©. Trente ans d’exploration par les neurosciences, ce n’est rien comparĂ© aux millĂ©naires de rĂ©flexion pour dĂ©finir et comprendre la conscience. Laissons la chance au coureur
 De toute façon, rien ne presse pour Ă©lucider ce mystĂšre qui perdure depuis que l’humain est conscient de lui-mĂȘme.

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